Comparaison avec les bases de données relationnelles
Les bases de données relationnelles (RDBMS) comme MySQL ou PostgreSQL s'appuient sur un schéma fixe avec des tables interconnectées par des relations. Chaque table a un nombre prédéfini de colonnes avec des types de données strictement définis. En revanche, MongoDB offre une structure plus souple : les documents d'une collection peuvent avoir des structures de données différentes, et il n'est pas nécessaire de définir un schéma fixe à l'avance.
Différences clés :
Schéma flexible : MongoDB permet de stocker des documents hétérogènes dans une même collection, contrairement aux RDBMS qui imposent un schéma rigide.
Scalabilité horizontale : MongoDB supporte nativement le sharding, une technique de partitionnement horizontal des données qui permet de répartir les données sur plusieurs nœuds. Les bases de données relationnelles sont plus souvent adaptées à la scalabilité verticale.
Absence de jointures complexes : MongoDB ne supporte pas nativement les jointures entre collections (bien que cela soit possible via des agrégations), tandis que les RDBMS sont optimisés pour les jointures complexes.
Transactions : Historiquement, MongoDB ne supportait pas les transactions multi-documents, mais cette fonctionnalité a été ajoutée dans les versions récentes, rapprochant ainsi MongoDB des bases relationnelles en termes de cohérence des données.
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